#Rencontre

Quand je l’ai rencontré, je n’étais sûre de rien. Je ne le cernais pas, c’était le bordel, je lui aurais bien demandé de ranger sa chambre et j’ai compris que ce serait à moi de faire des efforts. On n’est rien sans efforts.

Les jours passaient. Je lui suivais d’amour, il me suivait d’autant. J’apprenais à lire en lui, à tuer mes doutes et les ôter de ma bouche. Je laissais le bout de mes doigts aller et venir. Je me tentais, comme on s’essaie au début d’une histoire.

Je me demandais si j’avais assez ou trop peu de caractère. S’il me trouvait plutôt drôle, plutôt paumée, s’il me dévorait d’une traîte ou d’un dégoût, et s’il était plutôt satisfait que je sois entrée dans sa vie là où d’autres pensaient le rendre heureux.

Est-ce que je montrais mon meilleur profil, est-ce que je tapais toujours bon, toujours droit. Est-ce qu’il m’attendait avec impatience et buvait mes mots comme je m’empressais de passer sur les siens, après l’amour, après la cigarette. 

Le début n’était pas tous les jours des plus roses, mais quelle histoire a vraiment la prétention d’atteindre des sommets en quelques jours.

Mais après avoir passé des nuits avec lui, devant la télé ou à débattre de sujets plus cons qu’ils n’en avaient l’air, j’ai bien compris qu’on ne s’était pas croisé par hasard. Et j’en remercie encore tous les soirs celui qui me l’a présenté en me disant : vas-y, fonce, tu seras surprise. Tu verras, il est et sera toujours là dans quelques années.

C’est rare. De parapher son amour le presque premier soir.

Il me faisait une place, et puis de plus en plus, il me présentait des gens, me servait des verres et me disait tout bas, je te montrerais bien au monde entier, je suis fier de toi, de ce que t’écris, t’écris pas, et même quand t’écris faux et que tout le monde s’en cogne.

Depuis, qu’est-ce qu’on est bien. Je pense à lui au réveil, au coucher, pendant le petit déjeuner. J’ai bien trop souvent envie de lui raconter ma vie, là, comme ça, l’appeler, lui dire si tu voyais ce que je vois.

Et puis son petit oiseau, il est vraiment trop mignon.

C’était ma #déclaration d’amour @Twitter. Toi et moi, ça marche, et j’ai hâte que tu me RT dans la cuisine.

2 commentaires sur “#Rencontre

  1. Il sonne tellement juste pour moi ce texte. Tu n’imagines pas à quel point ces mots me touchent et me parlent.

    Bravo à toi pour avoir su les écrire!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


La période de vérification reCAPTCHA a expiré. Veuillez recharger la page.