Je faisais la queue à la Grande Roue de Lille pour faire un tour romantique barbe-à-papa avec l’homme. Ne me demande pas comment, mais l’homme a accepté. (Un truc dans mon regard depuis que je suis frangée).
Faire de la roue, ça a tout du bon. Voir Lille, les lumières, Noël, le vide.
Et Paris au loin. Si tu plisses un peu les yeux. (Un truc dans mon regard).
Je te promets par le présent billet que je m’attendais à faire un tour de roue en amoureux digne d’un film.
Un truc à deux où tu te montres des paysages : Oh regarde ! C’est quoi ? Et là, c’est quoi ? Avec bécots, yeux qui brillent et nez rouge. Le top du toi + moi.
Bref, c’est l’histoire de la Grande Roue, qui pour gagner du temps et de l’argent ne t’octroie pas une nacelle pour deux.
Non non. Tu te retrouves avec un autre couple.
Mais pas un qui veut faire comme toi.
Non juste deux gros Norbert, les mains sur le ventre, qui disent « C’est très très beau, n’est-ce pas ».
« Oh oui, très très beau n’est-ce pas ».
Et qu’ils font un drôle de contrepoids. Et qu’ils ont des moustaches. Des pantalons en velours. Et des chaussettes, j’te raconte pas. Et une sacoche (s’il-te-plaît). Ton couple prend de la hauteur, tu te sens au summum du romantisme.
Bref, de la Grande Roue comme tu n’en as jamais fait.