Je me suis souvent demandé dans quelle situation je risquais le plus de me faire voler mon iPhone. Je ne suis pas prudente.
Je le sors dans le métro, pire dans le RER. J’envoie des textos en marchant, dans mon bain (sacripant, le Petit Marseillais). Mais aussi dans les escalators, où tout le monde peut voir par-dessus mon épaule qui je suis et quel est mon pouvoir d’achat. Avec des applications comme H&M, Zara, Dans ton Chat ou Fatbooth, il y a des rapprochements qui sont vite fait. Et des pulsions qui s’inventent pas.
Même chez Monoprix, je me sers de mon téléphone, quitte à le poser dans les courgettes pour en attraper deux grosses.
Je le pose sur les terrasses des cafés et je me bande les yeux. Je connais le danger et je joue. C’est pas facile d’être moi, tu sais.
Tu viendras pas pleurer ma petite, qu’on me dit. Elle dit qu’elle voit pas le rapport.
De toute façon, depuis trois jours, je porte des gants. Parce qu’il fait froid et que ça sent Noël (et la clémentine). Flash : je vais me faire voler mon iPhone dans un moment aussi ridicule que celui où je le dévérouille et tape le code à quatre caractères AVEC MON NEZ. Moment qui peut s’éterniser jusqu’à bloquer mon téléphone et laisser passer trois fois le feu piétons au vert.
Je crois que dans ces moments-là, l’attraper serait assez bidon.
Même pour le Petit Marseillais, soyons honnête.
enlève au moins le code d’entrée !!
Me dit pas que tu connais pas les gants e-tip… »pour garder le monde au bout des doigts même par temps froid » ?
@Mousse : non non non le défi !

@Kty : si ! mais je ne peux me passer de la belle paire que vous m’avez offerte l’année dernièèèèèèère. Ils vont si bien avec L’ECHARPE
Le téléphone, le gros point faible de notre génération. On ne peut pas s’en passer