Roman « L’amour des grands »

Voilà, nous y sommes : je vous présente mon deuxième roman ! « L’amour des grands » sera en librairie le 31 mars. Vous avez tout, le titre et la couverture. Mais une fois que je vous ai dit ça, je ne vous ai rien dit.


Il y a six ans, après la sortie de mon premier roman, j’ai rencontré une certitude ; mon deuxième roman traiterait de mon grand amour d’enfance. Mon deuxième roman reviendrait sur les années 90, ce garçon très brun, mes cinq ans dans sa chambre, mes dix ans à ses côtés, mes quinze ans dans ses bras, mes vingt ans dans la noyade. J’avais tout mais pas grand-chose : des pelles d’émotions à mon service, des souvenirs dans mon ventre et des réminiscences pour en témoigner. Mais dans ce passé débordant, il me manquait quelque chose : un présent. Comment allais-je raconter au présent ce qui avait été mais n’était plus ?


La solution était évidente : mon amour d’enfance existe toujours au présent. Parce que j’y pense encore, parce que parfois je le recroise, parce que je reçois toujours de ses nouvelles sans en demander. Alors il me restait à questionner la place qu’il tient aujourd’hui dans ma vie d’adulte, et plus globalement la place que nos premières amours occupent dans nos vies d’adultes. Comment s’immiscent-elles ? En pensées, en souvenirs, et parfois en présence ?

Finalement, c’était facile. J’allais cuisiner le mélange parfait entre le passé et ce qu’il en reste, et questionner tout ce que je rêvais de questionner. Que sommes-nous devenus ? Nos souvenirs font-ils semblant de dormir certains soirs ? Où passe l’enfance quand elle s’éteint et qui se charge de la maintenir éveillée ? Comment avons-nous pu partager autant pour, aujourd’hui, mener nos barques à distance, mais si près tout de même ?


Je me suis convaincue d’une chose : cette histoire méritait qu’on l’interroge et l’écrive. J’ai relevé le défi et j’en suis très fière. J’ai hâte que le résultat vous tombe entre les mains et j’espère qu’il vous remuera autant que l’écriture m’a remuée (si vous saviez).


Rendez-vous le 31 mars. Mais d’ici-là, on reparlera encore et encore, parce que de ce sujet fou, je ne me lasserai jamais.